lundi 31 août 2009

FB août 2009


a ingurgité mille pages de Lucien Febvre.

enfin, un vrai matin de ciel pur.

… un ammo (???), quelque chose auquel je n’aurais jamais pensé qu’il aille avec mon style (ou l’inverse ?), une rose orange, deux outils de bien-être, une lampe magique. Plus quelques points cool et quelques moutons.

Ce matin j’avais dans mon escarcelle : une tortue chanceuse, un honda ex5 (???), une bière (bon, ça va), un ours en peluche avec rayons X, un écureuil Jedi, un fromage, un petit déjeuner, un baiser d’amour sous la pluie, un gros bisou sur l’arrière de la tête, un cheval sauvage, …

Patrick, dorénavant, refuse les bisous, les schmack-scmack et autres teddy bears que lui envoient ses «amis» garçons. Il n'accepte que les bières et alcools fort. Mais, radin, il ne remettra pas une nouvelle tournée.

a encore reçu : une image, un burger, un tigre (!), un verre d'absinthe. Il a accepté l'absinthe.

a lu Dans les années sordides.

«mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève? 
ÉLECTRE: Demande au mendiant. Il le sait. 
LE MENDIANT; Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore.» (Électre)

Horoscope: «Just as it seems that your emotions are flowing more freely today, something happens that catches you completely off guard. It's not that you are totally unaccustomed to sudden changes; it's just that you weren't expecting this one at all. There's no need to go back over the past to analyze what you could have done differently. Just react from your heart in real time to handle the current situation.»

a lu Le Clan des Ostendais.

Les Sept Samouraïs – Kurosawa
L'Évangile selon Saint-Matthieu – Pasolini
Une partie de campagne – Renoir
La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) – Mankiewicz
Laura – Preminger
Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not) – Hawks
Breaking the Waves – Trier
La Maman et la putain – Eustache
Du côté d'Orouet – Rozier
La Splendeur des Amberson (The Magnificent Ambersons) – Welles
Le ciel peut attendre (Heaven Can Wait) – Lubitsch
Pierrot le fou – Godard
La Double Vie de Véronique - Kieslowski
Les Contes de la lune vague après la pluie – Mizoguchi
In the Mood for Love – Wong Kar-wai
La Poursuite infernale (My Darling Clementine) – Ford

Ce soir les grillons craquettent dans le terrain vague en face, un train de marchandise passe au loin, de céréales, sur la ligne que prenait Proust pour aller à Combray. Le rasta d'à côté est silencieux, il a dû aller faire son cirque à Palavas-les-Flots – ou Royan.

Herman Melville (1819-1891), Joseph Conrad (1857-1924), Anton Tchekhov (1860-1904), la triade sacrée.

aimerait savoir comment faire pour lire l'Histoire de l'architecture classique en France ou le Voyage du Niger au golfe de Guinée à côté d'une dame qui ne cesse de parler à un chat: «miaou, miaou, minet, minet»… une minute de silence relatif… et ça recommence: «minet, minet, miaou, miaou».
Send me some hearts!

«il est où le chat?» (c'est une citation).

«Rien n'est habitable plus de quinze jours», Gide, in Correspondances à trois voix.

a passé l'après-midi au soleil par trente degrés à lire Pierssens (Jean-Pierre Brisset) et les anagrammes de Saussure; inutile de vous décrire dans quel état de décomposition il est ce soir.

vendredi 31 juillet 2009

FB juillet 2009


a reçu Été.

est de retour.

a mangé un poisson.

a fait les courses au supermarché.

a promené Sigmund Freud.

déballe des caisses.

a retrouvé, entre autres, ses Nabokov (en ouvrant ses caisses).

never underestimates the power of laughter.

Rue Crémieux.

Saché.

Bon anniversaire ma Michelle. 

a lu Le Bonheur des petits poissons, de Simon Leys, 5 euros, qu'il recommande à ses amis.

a mangé un poisson, et redevient méchant.

va à la messe.

«Tout le bonheur des jours est dans leurs matinées» (c'est une citation)

«Le jour est déjà sur son déclin» (c'est une citation).

Les hommes qui se rasent rajeunissent d’un jour tous les matins (c'est une citation).

Ce midi : paella au champagne !

Les arènes d'Arles en cours de restauration.

J'ai fini Béatrix et je lis Des souvenirs.

a reçu une carte postale.



mardi 30 juin 2009

FB juin 2009



Service minimum : quelques moutons, quelques points cool, et au lit.

Daube : Mode de cuisson de certaines viandes mijotées à l’étouffée dans une marinade richement aromatisée (TLF).

Ce que je pense mon cher: ces gens-là, même s’ils ont entièrement raison, ont le formidable pouvoir de nous dégoûter des plus justes causes.

C’est sans doute avec un peu de tristesse que je vous dis ce qui suit, presque avec mélancolie : reprenez vos bagages tout de suite, c’est pas la peine d’attendre ; en 2011 vous les retrouveriez moisis : au PS, la consigne à bagages, comme leurs anciennes espérances, la bibliothèque un peu poussiéreuse comme les bustes des glorieux fondateurs, tout prend l’eau. Mais si vous avez besoin de volontaires pour écoper, avec la volonté du désespoir (modeste à vrai dire désespoir, on est un peu las de tout ça), ou plutôt avec amitié, je viendrai écoper avec vous. Mais il y a des navires vous savez… il vaut mieux écoper d’un œil, et de l’autre guetter l’île déserte et mystérieuse qui ne peut qu’apparaître à l’horizon et nous servir d’ultime recours. Sinon, dernières nouvelles : vous pouvez laisser vos bagages à la consigne, ça ne craint pas : il n’y a personne pour les garder, mais soyez sûr que personne ne vous les prendra, l’endroit est désert. (En fait, à l’instant j’étouffe de rire, non sans compatir. J’ai envoyé une sorte de message de sympathie à la dernière de mes amies qui est inscrite au PS : elle m’a répondu qu’elle avait voté pour une autre liste.)

Nancy Sinatra est ici le modèle indépassable de la «poupée». La vidéo est impeccable. la chanson et l’orchestration sont magiques. N’en rajoutons pas.

"You don’t have a soul. You are a Soul. You have a body."

P pense que c’est un crime contre l’esprit que ne pas assister au lever du soleil chaque matin du mois de juin.

Vous allez jusqu’à Vladivostock? Je trouve que vous n’avancez pas très vite. Est-ce une machine à vapeur? Avez-vous bien dormi? C’est bien intéressant ce petit voyage en direct.

À V : je vous savais fine mouche, je ne vous savais pas si machiavélienne (je n’ai pas dit machiavélique).

Sur facebook je n’ai que 23 "amis", dont deux de mes enfants, trois ou quatre personnes que je n’ai jamais rencontrées, le reste, j’aime à croire que ce sont de vrais amis auxquels on fait confiance.

«Le Continental Op est un personnage amoral et un maître de la supercherie dans l’exercice de sa profession.»

Je n’ai pas de sœur ; j’ai demandé plusieurs fois à votre mère : elle ne veut pas être ma sœur.

J’espère que vous êtes bien rentrée. Fin à pied un peu fastidieuse.

La comptine du pilulier : Nisis, plavix, céliprolol ; zanidip, riméldinine.

La comptine du 12 juin (sur l’air de «Orléans, Beaugency») : Marcheschi, Kandinsky ; RCC de Pli-eux ; Berio, Berio.

« L’Esprit Saint peut enfoncer les portes ouvertes… »

Alors je le note sur-le-champ dans mon recueil de citations.

La prochaine fois je regarderai, je suis sûr que ça va me plaire. C’est bêta, ce soir j’ai regardé les chansons d’amour… et il fallait que je souffle à ma mère : «ça c’est Gilbert Bécaud; et voilà Adamo…», elle ne se rappelait plus…

Tu sais ce n’était qu’un ami facebook qui s’est désinscrit. Et c’était prévisible. N’empêche que ça m’attriste.

Ne va pas trop loin dans tes effusions sentimentales, ou alors envoie-moi un ms privé: ici tout le monde nous lit. Mille baisers.

Ça peut être autre chose : 1. divertissement récréatif quand on passe toute sa journée à travailler sur son ordinateur. 2. on a beaucoup plus d’affinités avec certains amis qu’on y a rencontrés, pas par hasard, que ceux IRL.
… mais il ne deviennent vraiment "amis" que lorsqu’on les rencontre IRL. Quant aux Judas, pas besoin d’aller sur Internet pour en trouver, ça court les rues.

«Le roi de la pop est mort!
— Bon débarras.»

Oui, laissez-moi le temps de m’en remettre de ces années. Et je crois que les églogues, sibyllines, sont forcément du féminin.

P a rendez-vous avec sa Brésilienne préférée, son Italienne préférée et sa Russe préférée.


dimanche 31 mai 2009

FB mai 2009




J’efface pas

Patrick est rassuré: sa fille est rentrée saine et sauve du Teknival. Chez elle avant le départ de l’équipée, dans un angle du salon, elle avait stocké vingt packs de 24 canettes de bière premier prix. Non, dix. Un pack = 24 bières =>
dix packs = 240 bières.

Vous êtes bien gentils tous.

Mon cher, elle habite Montmorency. et à Montmorency il n’y a pas de livres. À Montmorency, il y a deux gros molosses. Ma chère, que quelqu’un est venu garder spécialement du Jura. Ne pas confondre avec le petit chienchien qui aime la poésie et la folâtre nature beauceronne. (Prochainement, photos des chiens.)
Lequel? Jammes ou James. Henry? faut pas exagérer, ce n’est qu’un chien; suivrait-il les méandres de la psychologie des personnages? Et puis je ne me vois pas lire Les Ailes de la colombe à voix haute les long des chemins forestiers.
C’est un peu long…

Patrick a reçu une carte postale.

Quand nous étions jeunes, le cinéma de Claude Sautet c’était notre bête noire. Pas plus tard qu’hier mon frère me dit: «Ça ne doit plus être regardable.» Je lui ai répondu que, au contraire, ça avait dû acquérir une sorte de charme désuet. (Mais, malin, j’ai bien pris garde de ne pas le regarder!)

«Soirée FB: je me connecte, je reçois et envoie des points cool, des cœurs et des moutons, je regarde qui est le nicest, le best looking, le best lovable, je clique sur un peu tout, j’écris trois mots dans mes mails, je vais prendre une douche et dîne.»

J’ai failli vous le dédier. Mais ce n’est pas votre Beauce. Et moi, comme je suppose les vrais Beaucerons, je déteste la Beauce. je préfère la Vendée et le Poitou, et surtout la Saintonge.

Patrick aime l’orage, le tonnerre et les éclairs, les ténèbres, le vent en bourrasque, la pluie battante, brusque courte, et l’étrange accalmie silencieuse qui suit.

Patrick a eu en cadeau une très belle image hier soir.

Patrick a lu La Mort du Vazir-Moukhtar, Le Lieutenant Kijé et Le Disgracié (Tynianov).

«Ce qu’on appelle la vallée de Montmorency n’est qu’un promontoire qui s’avance vers la vallée de la Seine et directement sur le dôme des Invalides» Stendhal

«Mais j’avais beau rester devant les aubépines à respirer, à porter devant ma pensée qui ne savait ce qu’elle devait en faire, à perdre, à retrouver leur invisible et fixe odeur, à m’unir au rythme qui jetait leurs fleurs, ici et là, avec une allégresse juvénile et à des intervalles inattendus comme certains intervalles musicaux, elles m’offraient indéfiniment le même charme avec une profusion inépuisable, mais sans me le laisser approfondir davantage, comme ces mélodies qu’on rejoue cent fois de suite sans descendre plus avant dans leur secret.» MP

La prochaine fois j’essaie une brabançonne.

Mes quatre filles sont belles.

«A notre vieillesse!»

«Tout d’un coup au détour d’une allée je ressentis une impression surnaturelle, délicieuse, comme si la nature était devenue solennelle et mystique comme une église et le printemps surnaturel comme une fête religieuse, je venais de reconnaître dans un arceau d’une haie les branches de cette aubépine que j’avais vue sur l’autel de la Vierge. » MP

«De ceux à qui le monde ne suffit pas: les saints, les conquérants, les poètes et tous les amateurs des livres» (Joseph Joubert, 26.10.1807).

Patrick a lu Jean-Michel Maulpoix commente «Choix de poèmes» de Paul Celan, sans avoir lu Choix de poèmes de Paul Celan.

Là il s’agit d’un livre entier, indépendant, au curieux titre du reste, que j’ai recopié entier; quel est le titre? le nom de l’auteur fait-il partie du titre?
Fellini Roma: quel est le titre? l’auteur est dans le titre?
En ce qui concerne, par exemple, Balzac dans la Pléiade, ou tout aussi bien Faulkner, je lis (ou survole) la préface après, et lis les notes à la file après, en me reportant si je l’ai oublié au texte qui devient par là une note de la note.

Les titres de la collection «Ecrivains de toujours» sont curieux. Exemple: Corneille par lui-même par Louis Herland. Faudrait savoir!
Sinon on a L’Histoire de la peinture en trois volumes, de Matthieu Bénezet, mais c’était un rigolo des années soixante. (Je l’ai vu référencé en «Arts» dans des catalogues.) C’était un volume sans art et sans histoire.

«Je me promettais alors de ne jamais rester un printemps sans aller les voir et de ne pas imiter la vie bête des grandes personnes qui vont se faire des visites au lieu d’aller voir les aubépines» MP.

A vendre, lot important d’ours en peluche: faire proposition.

A vendre pokes new-yorkais, par lot de cent (on ne fait pas au détail).

A vendre mouton – lancé une seule fois – bonne occasion.

A échanger mère, style «château en péril», contre liberté de mouvement.

A vendre: troupeau!

Ici, il n’y a que des «amis», donc vous comprendrez qu’il ne peut y avoir de favoritisme, que diraient les autres qui nous lisent?
Donc, ça se passe comme sur ebay: aux enchères les moutons!

Je suis drôlement fière: parmi mes amis, c’est moi qui ai le plus de moutons.

A priori le texte de Kuchelbecker n’a rien à voir avec les prétendus extraits cités par Tynianov. J’attends un lecteur qui sache le russe. Mais je suis capable de me fourvoyer complètement. 
Si l’on compare mes deux articles, l’on peut penser à ce film ou deux personnages dialoguent par le truchement d’un interprète. Le premier se lance dans un interminable discours, que l’interprète traduit en deux syllabes. le second répond en un mot, que l’interprète traduit pas des phrases interminables… (J’attends aussi qu’un lecteur me trouve le film.)

Je ne me souviens pas trop de ça dans Lost in translation: je ne suis pas sorti, j’ai dormi (en revanche j’ai bien aimé les Virgins). Je me demandais, un vieux film avec Bing Crosby, ou alors Pierre Dac?

Je ne suis pas fan de Romy Schneider, ni trop de Clouzot (hum… enfin…), mais ces quelques minutes de rush sont de purs… de purs quoi?… de purs joyaux de cinéma!

2009. J’y pensais l’autre jour en regardant une émission sur Arte à ce sujet. Finalement, hors nos joies (et peines personnelles), nous nés dans l’immédiate après-guerre, ça a bien été le 9 novembre 1989 le plus bel événement que nous avons vécu, le plus important, le plus joyeux, la divine surprise.

Patrick sent qu’il va être obligé de lire Béatrix.

J’vais m’coucher

Nota sérieux: il y a un livre extraordinaire (gros et cher), mais passionnant et incroyable: la correspondance Louÿs-Valéry-Gide… bon… c’est autre chose… 
Sinon: Dossier secret, Louÿs et Marie de Régnier, avec des photos de Marie toute nue.

Bilitis et Aphrodite, c’est tout à fait “camp”, le comble du “camp”. Trois filles c’est un peu comme les civilités. Dans la correspondance (d’où Gide disparaît assez vite, trop raisonnable pour ces deux déglingues que sont Valéry et Louÿs – car Valéry est aussi déglingue cf. le journal de Catherine Pozzi), il y a deux moments très forts: la rencontre extraordinaire de ces trois tout jeunes gens, puis bien plus tard la correspondance frénétique entre Louÿs et Valéry dans les années 18, jouissif! Pierre Louÿs était un pantin tragique. Remarquez, Valéry n’en est pas loin.

Je n’ai toujours pas de smileys pour vous répondre.

Si je comprends bien, tous les Français et Françaises ont une vie sexuelle bien remplie parce qu’ils savent dessiné la belle queue en tire-bouchon des cochons?

Paul Valéry est tout à fait un pantin tragique.

J’étais tranquillement en train de graver Adieu Philippine et Pierrot le Fou pour mon fils, quand soudain… mordu jusqu’à saigner par son beau-père!

Mes amis ne savaient pas que j’avais la gale… maintenant ils le savent.

Patrick est le gardien de sa mère.

«Alors je ne pourrai pas vous revoir. — Mais si, venez l’année prochaine. — Vous viendrez sûrement? — Oh! sûrement, c’est réglé, à partir du 15 mai vous nous trouverez, peut-être même un peu avant s’il fait beau. Nous ne bougerons pas d’ici. Donc, s’il fait un temps épouvantable, nous ne serons peut-être pas là avant le 20 mai, mais vous verrez bien vous-même. Oh! et puis si vous ne nous voyez pas nous saurons bien vous appeler, notre odeur ira bien vous chercher, vous faire signe, il y a quelqu’un qui vous attend par là. — En tout cas pas plus tard que le 20 mai. — Ah non, pas plus tard, nous sommes forcées d’être parties au commencement de juin, cela ne vaudrait plus la peine. — C’est que l’année prochaine je ne sais pas si je pourrai. — Ah! voilà… Mais si vous pouvez, tâchez, on sera toutes là, on s’amusera comme autrefois, vous verrez. » MP

Ah non! (mais peut-être ai-je tort de me sentir visé par l’allusion à l’allusion ci-dessus.) Il n’y a pas de second degré, cette photo d’un cochon du bord de Loire, en aval de Nantes, n’est que pour démontrer la taille des oreilles de l’animal. Je n’ai pas de photo de cochons avec la queue en tire-bouchon. Du reste, ça existe dans la nature? n’est-ce pas une légende pour petits citadins? 
Et puis ça change un peu des moutons.

Patrick prépare son sac. Entre le comptage des paires de chaussettes en fonction du nombre de jours, le choix des t-shirts, essayer de retrouver où est passé Balzac tome II, ne pas oublier le rasoir, le coupe-ongles, mettre à recharger le portable, l’autre p

La réponse est tellement évidente: un troupeau. Je vous vois bien en bergère dans la vallée de la Clarée ou pas loin du Parpaillon.

Oui… oui… ça très fort je l’ai… en somme c’est cela qui m’a amené à RC… et qui fait que j’aime tant certains textes de Julien Gracq. 
(En bergère vous seriez photogénique à ravir.)

«Pour celui qui ne veut pas être heureux, il n’a qu’à monter dans son grenier et il entendra, jusqu’au soir, siffler et gémir les naufrages. il n’a qu’à s’en aller dehors, sur la route, et le vent lui rabattra son foulard sur la bouche c

Patrick a lu Le Grand Meaulnes.

Patrick aimerait bien vivre en un lieu où il pourrait écouter du Ligeti à tue-tête sans que les autres habitants lui disent: «Arrête ton crin-crin.»

Encore deux photos, du 26 mai. Cette fois les aubépines n’ont plus de fleurs du tout, mais à leurs côtés d’autres arbustes ont fleuri.
Je n’y connais rien, mais: «Combien naïves et paysannes en comparaison sembleraient les églantines qui, dans quelques semaines, monteraient elles aussi en plein soleil le même chemin rustique, en la soie unie de leur corsage rougissant qu’un souffle défait» MP.

Je ne sais pas si c’est un pur chef-d’œuvre, bien décrié, mais pour moi c’est un livre magique, de bout en bout. 
2e partie, chapitre 12, page 192 de la bonne édition où je viens de le lire, une curieuse note: «ce chapitre est la frontière à laquelle se sont arrêtés bien des lecteurs, à commencer par Gide».

Patrick souhaiterait vivre en un lieu où il pourrait déclamer, proclamer, à voix forte et fausse, du Max Jacob sans qu’on le regarde bouche bée, avec des yeux de poisson, en menaçant de l’envoyer à Bonneval. (Quand j’étais petit c’était Charenton, plus tard Cadillac).

Dans ma famille, on n’était pas des bobos parisiens.

Quand j’entends Sainte-Anne je pense Lacan!

Patrick, toutes les après-midi, pratique les rêveries (ruminations) du promeneur solitaire (avec chien).

«Les pubs FB ne cessent de m’impressionner: “Obtenez un corps parfait maintenant, essayez-le gratuitement!”
— C’est en effet très impressionnant! j’essaye d’imaginer la chose.»

Patrick , chaque matin, avant de prendre son café, lance un mouton.

Pétard! Patrick est plus fort que M. Je viens de trouver ce qui n’allait pas. Donc, votre playlist, en haut à droite cliquer sur partager, puis copier le long code, puis le mettre dans l’application deezer de facebook, enregistrer, laisser mijoter cinq heures, à feu doux surtout, ajouter une gousse d’ail pour éloigner les fantômes, servir tiède nappé de violons pleurnichards, c’est bon.

«Je me demandais comment finissaient les fils de conversation: ou comme meurent les étoiles, par épuisement de leur énergie interne, ou en vertu de la mécanique des fluides, par frottements sur les bords. mais voici un fil qui sans doute va finir sur un beau point d’orgue de P.»

J’ai dormi en 232 lieux, et il faut cliquer à gauche sur le bas du deuxième ascenseur pour voir le sud-est. Impossible d’avoir une carte complète en une fois. Tous les lieux mentionnés sont certains, en revanche je n’ai pas mentionné des endroits dont je ne suis pas sûr. Ai-je dormi en telle ville en telle année?

«Pour me faire pardonner ma brutalité sur la S, je vous conseille de devenir “ami” avec Gunther. Une fois que cela sera fait, allez explorer ses photos. Suivez régulièrement ce qui se passe chez les autres, les liens déposés, etc, et quand quelqu’un vous “plaît” particulièrement (par ses goûts, ses recherches, etc) faites une demande d’“amitié”. C’est comme dans Tricks: dans Tricks on couche avant de se connaître, ici on devient amis pour faire connaissance. (Et il est toujours possible de supprimer un “ami” de sa liste: la personne n’est pas mise au courant, il faut qu’elle s’en aperçoive d’elle-même).»



jeudi 30 avril 2009

FB avril 2009

 

a lu L’Horloger d'Everton.

a lu Le Haut Mal.

a lu Les Cinq Paradoxes de la modernité. Il y a appris que la fin de la Modernité avait eu lieu le 15 juillet 1972 à 15 h 32. Il se doutait que ça s'était passé dans ces dates-là. Il est néanmoins étonné de ne pas en ressentir encore…

a lu Le Relais d’Alsace.

a lu Les Comédiens sans le savoir.

a reçu une carte postale.

«elle est ou la photo du chien tout pas beau?»

est en pleine déconfiture.

a reçu une carte postale.

laisse les débilités précédentes quelques heures, puis effacera tout. Il n'a pas honte des réponses, qui n'ont aucun sens, mais honte de les avoir faites.

Saint-Benoît.

a reçu une carte postale.

Contrairement à l'assertion de l'un des quizz bêtes que l’on trouve ci-dessous je n’habiterai pas dans le nord de la France. Et je cherche toujours un endroit où vivre. Une de mes amies m'a affirmé il y a quelque temps que là on s’y «amusait bien» ; mais peut-être ai-je confondu les Chabanais?

«Avez-vous lu l'intervention sur Mauriac dans le club (non) réactionnaire? Vous êtes bien plus qualifié que moi pour répondre!»

C'est le charme de votre jeunesse, à tous les deux. Incroyable mais faux; vous me confirmez que vous, et notre amie commune Elise êtes tombés dans ce piège de premier avril?

… en plus il est mort le premier avril.

a rajouté une chanson sur “Fatales”

mardi 31 mars 2009

FB mars 2009


You’re very welcome, P… and thank you! If you think English is difficult for you, imagine how difficult the French language is for me… Hugs and Kisses...  became an authorized user of Philosophers + Philosophy. P now has access to all of the features and thinkers of the smart, attractive, and highbrow Philosophers + Philosophy. Join them. Vous inaugurez un nouveau genre: la playlist à chanson unique. C KAN KON SVOI??????? Chose promise (quand vous l’aurez lu, je vous retrouverai un ou deux billets supplémentaires ne faisant pas partie de la série mais complétant le tableau). «Pas encore de cigarette: 48 heures + 6 heures». «Vivaldi, Stravinski (Brodsky p.78). Je pense à Abreu (on n’offre pas de livre à Ou bien si?) Je devrais faire une application narcissique par laquelle j’offrirais des citations.» Statistiques du 26 mars. «Encore raté. Ce sera pour la prochaine fois.» «Avec regrets, merci pour l’invitation… c’était pourtant une occasion de rencontrer la célèbre E…» «Tenez bon.» «Chose promise (quand vous l’aurez lu, je vous retrouverai un ou deux billets supplémentaires ne faisant pas partie de la série mais complétant le tableau).» «Merci. Faire le lien comme ça, je sais pas le faire.» «Ou c’est surtout ma fille qui va aimer.» Ecrire de mur à mur, écrire sur le mur de P… bon sang, j’y pige couic à c’machin. Cela dit vous avez été de bon conseil.
C’était ma réponse à votre envoi (Nico). Nouveau genre éphémère, je vais remplir peu à peu, mais vous le savez (on le sait tous?), hélas! (et tant mieux! ouf!), les femmes fatales sont rares. Jean Giono disait que c’était le plus beau poème de la langue française (je ne retrouve plus la référence). À peu près d’accord avec P. C’est drôle car à l’époque je défendais, contre mes amis, Loft Story, parce que je trouvais que cette excellente émission révélait enfin où nous en étions. Bien sûr comme je m’exprime comme un pied personne ne comprenait ce que je voulais et n’arrivais pas à dire. Et je trouvais qu’entre ces journalistes qui s’acharnaient contre ces pauvres enfants et eux il n’y avait pas une différence telle qu’ils pouvaient les juger du haut de leurs prétentions. Qu’au contraire, justement, c’était une bonne occasion pour eux de se regarder dans ce miroir, mais ils ne s’y sont pas reconnus, ils se sont crus supérieurs. Le Loft 1 a été le “meilleur” car il n’y avait pas de dispositif. Dans la fascination pour le Loft il y a aussi ce fantasme de cinéma total: x caméras-machines qui filment 24h/24 un nombre donné de personnes dans un lieu clos. Il faut bien distinguer avant de dire du mal: les habitants du Loft; les producteurs de l’émission; les réactions des critiques professionnels. Ces derniers, et les, etc., ont été abjects. Merci à tous, je suis presque fier, en tant que néophyte, d’avoir suscité ces remarques à partir d’une courte et très belle phrase de (à laquelle je souscris sans restriction, qui correspond tellement bien à mon état d’esprit). Fier de rien parce qu’en fait c’est la deuxième phrase, de V bien sûr! qui a fait démarrer le débat. Citation de, citation de: Tout ça me crève le cœur : disons : pour – s’ils nous lisent.
— est obligé d’aller à Vendôme.
— n’était pas retourné à Vendôme depuis le mardi 23 juillet 1991.
— is the 1,186th person to join the cause Guinness for any person being....
— a fini « Mémoire d’une amitié », extrait de Roland Barthes le métier d’écrire, d’Éric Marty.
a fini Du sens.
— a mis en ligne un texte inédit de C sur le site point.org.
— est étonné. Em ne répond pas à ses interrogations sérieuses, mais elle ne le loupe pas quand il fait une bêtise.
— a fini les Souvenirs de Conrad .
— va fêter à M l’anniversaire de.
— a bu trois pastis avec son frère. Il va mieux.
— est ravi d’avoir reçu un bel imparfait du subjonctif.
— a fini Les Volets verts.
— a lu Les Autres et Les Gens d’en face.
— a lu Le Contrat de mariage et Autre étude de femme.
— a lu Le Train.
— a bien reçu

samedi 28 février 2009

FB février 2009

Bien, bien, bien!
A. je supprimerai sûrement demain matin.
B. Je n'ai pas 25 amis
10 : dostoïevskien, mais pas jusqu'au bout des ongles.
24 : vous avez raison, j'ai confondu avec mon petit monde.
Pariscope/Officiel des spectacle.
Rembrandt/Vermeer.
«Les photos de salons de coiffure et de monuments aux morts dont nous avons parlé hier.»
«C’est malin, C vient de trouver mon fan-club. Si H apprend ça, j'imagine sa tête de souverain mépris. (Ah la la).»
Was the monsigor irish?
En Bretagne. Trois jours sans fb. Quel bordel. Comment s’y retrouver? comment rattraper?
A fini l'inauguration de la salle des vent.
Ne sait toujours pas où il ira samedi; en attendant, impulsion soudaine, il laisse tout tomber pour aller voir la Loir.
A perdu un ami.
Retourne vérifier la Loire.
A gagné une amie. Il n'a pas perdu au change.
Est allé à Nantes le 25 pour voir Simon Vouet, mais il avait quitté la ville le 23. Patrick va devoir aller à Besançon.
1. Fini Madame de, je préfère l’autre; ou alors Julietta : j’ai pensé à Alphonse Allais.
2. Je n’ai jamais compris la fin de Plexus : «… avec la nostalgie de la Russie».
3. De quoi suis-je sorti?
4. J’ai pensé que celles que j’ai aimées je les aimerai toujours: ça complique – et ça s’accumule.
5. I know the L are my fatum, so I had to change for the M?
6. Il me faut respirer l’herbe mouillée chaque matin, marcher dans les sentiers humides, me perdre en forêt.
7. Avis à la population internetienne : je ne cherche plus personne – je les ai tous retrouvés – sauf mes aînées.
8. Deux mois trois enterrements : j’espère qu’il va y avoir une pause au printemps prochain.
9. Royan est la plus belle ville du monde, et sa cathédrale le chef-d’œuvre de l’architecture du vingtième siècle : est-ce une raison pour y vivre?
10. Un jour incertain je me suis dit: et si je devenais uniate?
11. J’ai essayé de sortir de ma classe sociale, de ma banlieue; les puissances infernales (ou nos maîtres) m’ont renvoyé d’où je venais.
12. Mais les obstinés ne se le tiennent pas pour dit.
13. Trois fois déjà j’ai répondu au questionnaire de Marcel Proust.
14. «Ne soyons pas comme eux.»
15. Incipit: «ouah! ouah! ouah!»
16. Excipit: «oui oui oui».
17. Marcher respirer; lire écrire.
18. Dresser la liste des lieux magiques sans en oublier un.
19. …
20. AC et CC.
21. Faire du vélo, battre la campagne, escalader, sillonner, aller retour, rêvasser sur le chemin, écouter la musique des sphères (le son des clochettes des vaches), se perdre dans les traverses, être marmotte une bonne fois, deviner dans le lointain, ne pas se tromper de cible, se baigner dans les torrents où les pierres coupent, monter la tente, démonter la tente, remonter la tente, tordre ses chaussettes trempées, se dire que de Clapeyto jamais on atteindra Furfande, poursuivre
22. «Hors d’ici les querelleurs.»
23. Je préfère devenir idiot (je veux devenir l’idiot), plutôt que ce qui parfois me pend au nez: Stepane Trophimovitch.
24. Il m’arrive de me dire ça y est, le monde est réenchanté.
25. Je n’aurai plus jamais froid.

samedi 31 janvier 2009

FB janvier 2009


Voilà, j’ai choisi mes dix actrices…
[Liste perdue. Dommage, d’autant que je suis bien certain qu’aujourd’hui, octobre 2012, ma liste serait très différente.]
«Je constate qu'elles ont toutes pour point commun une certaine fragilité à l’exception peut-être de Faye Dunaway. Je me serai plutôt attendu à Katharine Ross ou Jennifer O’Neil.»
Je suis un si piètre cinéphile que les noms de ces deux actrices, que j’ai forcément vues, et l’une il y a peu, ne me disaient rien.
Et merci pour la remarque pertinente, on se connaît si peu…
J’encourage vivement tous ceux qui n'y sont pas encore allés à s’y précipiter.
Oui, enfin, moderato. Le grand inquisiteur ça pourrait être le catholicisme vu par un orthodoxe slavophile, Dostoïevski. Mais ce n’est même pas cela, c’est le point de vue de son personnage, un athée (Ivan Karamazov), qui ne croit pas trop à la légende qu’il raconte.
«Clin d’œil!»