mardi 20 août 2013

Marguerite et Marguerite


Aube.
La cohérence de l’univers joue à fond, bat son plein, alors que j’ai encore les paupières qui collent. 
Sur le blog d’A., MM. Boloacre et Pic commentent un billet où il est question de la bibliothèque Marguerite-Audoux. Je confondais sans beaucoup réfléchir les deux bibliothèques qui portent les deux noms: Marguerite Audoux et Marguerite Durand.
Il y a longtemps que je sais distinguer ces dames. Mais je n'ai jamais réussi à retenir laquelle est Audoux, laquelle est Durand. Elles n’ont pas grand-chose en commun. Bien qu’Octave Mirbeau, du moins via Séverine, fasse le lien entre les deux.
J’apprends que le magazine Marie Claire tiendrait son nom du titre du roman de Marguerite Audoux (tag : éponyme).
Mais la cohérence se trouve là : Marguerite Audoux est née à Sancoins 
=> Michelle  
et a passé sa jeunesse près d’Aubigny-sur-Nère, à Sainte-Montaine.
=> Montaine est le prénom, qui m’intriguait, de Montaine Fleurier, l’artiste qui a recouvert d’une fresque l’aile gauche du transept de l’église de Nançay.

Après tout, c'est peut-être tiré par les cheveux. Il n’y a pas de cohérence.






lundi 19 août 2013

Faudrait pas exagérer


Un peu de légèreté.
Encore une réclame au téléphone. Entre parenthèses personne ne sait prononcer Doisneau (Douassno). Je dis à la dame qu’elle n’est pas censé me téléphoner puisque je suis sur liste orange. Elle prétend que ce n’est pas de la pub, et que, même si j’avais été sur liste rouge, elle aurait eu mon numéro.
« Eh bien, notez-le, vous avez une voix charmante, vous pourrez me rappeler, à titre privé.
— Mais… c’est une proposition que vous faites là…
— Exactement. »
Elle bredouille : « Bonne journée. »
Elle raccroche.

***

Pour Sigmund j’ai acheté ceci:



J'ai encore fait une erreur, il fallait acheter cela:



Merci Jacqueline.


jeudi 15 août 2013

Château de Talcy


Dix euros le tout.

Galimard, Jean Prévost: Dix-huitième année, 1929, réédition récente.

Plon, Jean de Fabrègues : Mauriac, 1971.
(Mais qui est Jean de Fabrègues?)

Flammarion, Maurice Martin du Gard: Les Mémorables, tome 1 (1918-1923), 1957.
(Le premier tome me suffit largement.)

Gallimard, René Boylesve: Ah ! Plaisez-moi…, 1928.
(À cause du titre,
à cause de La leçon d’amour dans un parc,
à cause de ces mots terribles de François Mauriac: «La révélation lui fut épargnée qui accabla quelques vieux romanciers en 1920, lorsque l’étoile de Marcel Proust apparut au zénith et qu’ils comprirent (je pense surtout à Boylesve) que c’était cela qu’ils avaient voulu écrire, que c’était ce temps perdu-là qu’ils avaient cherché, mais dans une mauvaise direction; un autre venait de le retrouver et du même coup de les précipiter au néant.»)

Gallimard, Lucien Daudet: Dans l’ombre de l’impératrice Eugénie, 1935.

Collection «Club de la femme», trois nouveaux volumes:
— Arthur Miller: Les Misfits.
— Alberto Moravia: Le Mépris
— Giuseppe Di Lampedusa: Le Guépard.